Une récente étude pilotée par la délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement (Dihal) décrit la diversité des besoins rencontrés par les personnes sortant de prison, à la fin de leur peine ou toujours sous main de justice.
Elle décrit aussi plusieurs expériences intéressantes menées par des associations de solidarité pour éviter que les personnes sortant de prison se retrouvent à la rue.
Comme les auteurs de cette étude, l'Îlot est convaincu que "sans préparation, le retour au droit commun peut être vécu comme une épreuve par les personnes". C'est pourquoi tout nouvel accueil - en centre d'hébergement ou en atelier d'insertion - est préparé très en amont.
En ouvrant des Lits Halte Soins Santé, qui permettent d'héberger des personnes ayant besoin de soins médicaux réguliers, et en réservant des places d'hébergement d'urgence pour les détenus de la Somme qui sortiraient sans aucune solution, l'Îlot a élargi, ces dernières années, les possibilités d'accueil après une peine de prison.
Mais l'association ne compte pas en rester là et souhaite encore développer, comme le préconise cette étude, ses relations partenariales avec l'administration pénitentiaires et avec les services de droit commun...
Organiser la sortie de détention. De la prison vers le logement. Rapport d'étude du Cerema pour la Dihal, mai 2017, 94 pages