Thomas Gallacher, coordonnateur du programme de justice résolutive de problèmes à Glasgow, avec le juge Lindsay Wood, ont décrit aux participants du séminaire le fonctionnement de la « drug court », fondée sur une communication étroite des différents professionnels intervenant auprès de la personne sous main de justice. C’est le juge qui coordonne l’ensemble des partenaires du programme de justice résolutive de problèmes et reçoit une fois par mois la personne condamnée pour faire le point sur l’évolution de sa situation. Lors de ces rencontres, le juge adopte une attitude bienveillante, empreinte de compréhension et fait preuve d’une écoute active. Il prend des nouvelles de la personne et de son entourage, fait le point avec elle sur ses avancées ou ses échecs. Il n’hésite pas à la féliciter quand la consommation de drogues diminue ou si, à l’inverse, l’addiction progresse fait preuve de fermeté et rappelle les conséquences sur le suivi judiciaire.